Monday, November 9, 1992

Arthur Ashe

Arthur Ashe looks at a charm I got from a little girl in Iceland, November 9, 1992, Helen Hosmer Concert Hall, SUNY, Potsdam, NY. 

Thursday, October 15, 1992

Iceland

Harbour with Coast Guard ship, October 1992. I think this is the Óðinn, (Odin) , which took part in the Cod Wars against British trawlers. The Icelanders resented it being called a gunboat, as it only had a 57mm Hotchkiss gun at the time (very old!), replaced by a more modern 40mm Bofors when this photo was taken.

 

Kristín Jóhannesdóttir was one of two film directors I met in Iceland. She was promoting her film Svo á jörðu sem á himni (On Earth as in Heaven) at a booth in the Kolaportið flea market. Right next to a guy selling Hákarl (fermented shark). I think she might have been Miss World Iceland in 1972.

Tuesday, September 1, 1992

Geraldine Ferraro, first female candidate for US Vice-president

First female US vice-presidential candidate from a major party. Nice enough to pose for my Mamiya C220 in Massena, New York in 1992.


 Anti abortion protesters




I don't have my notes for this, but I think she was campaigning for Clinton - I don't think she said anything about abortion here, but the demonstrators were picketing her anyway.

Friday, May 1, 1992

Deux seins, deux mesures - Cité Libre, Mai 1992

Qui aurait cru qu'un jour le volume du sein d'un homme et celui

d'une femme seraient mis dans la balance de la justice d'une

cour ontarienne, dans une cause défendant l'égalité de l'homme

et de la femme. Tel un caricaturiste, à l'oeil perçant, Mark Bellis

nous croque en quelques coups de crayon, avec un humour

mordant et un style caustique, les aberrations d'une société et

de personnages pris au piège de leur propres contradictions.


Gwen Jacob, 1991

L'été dernier j'ai été intrigué par un éditorial publié

dans un hebdomadaire ontarien. L'auteut y défendait une étudiante de l'Université de Guelph. La demoiselle

aurait enlevé son T-shirt, par une chaude journée

d'été, alors qu'elle marchait en ville et se serait fait arrêter.

J'ignorais à l'époque que, dans les nouvelles nationales,

elle était déjà célèbre d'est en ouest, comme «la-fille-qui-aôté-

sa-chemise» !


C'est ainsi qu'en octobre je me suis rendu à une conférence

de presse à l'université, où cette Gwen Jacob devait parler.

Arrivé en retard, j'ai vu en entrant dans la salle une

femme sans expression, avec le regard de Margaret Thatcher

et la voix monocorde de Margaret Atwood. Je m'attendais

un peu à cela. Un style de féministe stéréotypé.

Mais à côté d'elle se trouvait une très jolie jeune fille, assez

petite, aux longs cheveux blonds et raides. Là, je fus surpris

: c'était Jacob.

L'histoire se lit comme suit :

Fondée par l'écrivain écossais John Galt, la petite ville de

Guelph se trouve à cent kilomètres à l'est de Toronto. Galt

était un administrateur de la Canada Company chargé de la

colonisation de cette région au début du 19e siècle. Il a

conçu la ville dans le style Paris de l'après-Révolution,

avec de larges avenues, en forme d'étoile à cinq branches.

On y retrouve, au centre, une grande église bâtie d'après

l'architecture de Notre-Dame de Paris, entoutée des grands

châteaux des riches et des petits bungalows en pierre grise

des ouvriers. Au Square St-George, au centre-ville, la

communauté italienne a fait cadeau à la ville de la statue

d'une famille nue. Et l'on dit que, lorsque la Gouverneure

générale du Canada, madame Jeanne Sauvé, l'a dévoilée,

elle a fait un pas en arrière, sous le choc. Cette statue porte

la mention «La famille est un des chefs-d'oeuvre de la Nature

». Très controversée au Conseil municipal, cette statue

sera même mentionnée au procès de Gwen Jacob. Elle est

composée d'un père qui porte à bout de bras une mère qui

elle-même soutient un enfant dans ses mains. Le tout dans

une position qui m'a toujours fait penset à un jeu de basketball où la mère compte des buts avec l'enfant ! Et je ne

suis pas le seul...


Des petits malins ont récemment coiffé la

tête du bébé d'un ballon de basket.

Séparée du centre-ville par les rivières Speed et Eramosa,

l'université se dresse sur une colline. La rue Gordon

descend de la colline. Et c'est ici que le 18 juillet, Gwen

Jacob a fait quelque chose de très inhabituel. Il faisait

chaud, elle marchait de l'université à son lieu de travail,

sans son T-shirt. Cela ne lui posait apparemment pas de

problèmes, mais on m'a dit que ce jour-là, la circulation

était un peu plus lente que d'habitude. Le lendemain, il

faisait encore plus chaud. Les seins nus, elle refaisait le trajet.


Le policier Robert M. s'est arrêté au feu rouge à l'intersection

de Gordon. Il a vu passer devant sa voiture une

jeune fille en short mais sans T-shirt. Il l'a suivie et l'a arrêtée

devant une maison. Il lui a demandé une pièce d'identité.

Elle a refusé et lui a demandé la sienne. Il a renchéri

et lui a demandé de remettre son T-shirt. Elle a refusé et a

salué le policier Elle a marché jusqu'au parc qui borde la

rivière Speed et s'est arrêtée pour parler avec des inconnus

et en particulier avec un entraîneur de natation, Alan F.

Gwen Jacob a quitté le parc, traversé la rivière, et est renttée

dans le quartier pauvre de «The Ward», entre les rivières

Speed et Eramosa. Sur la rue Ontario, elle a croisé à

nouveau Alan, en train de faire des réparations sur sa maison.

Elle a parlé quelques minutes avec lui, quand Diane

P., 44 ans, est sortie, furieuse, de la maison d'en face : «Eh

bien ! on verra si elle aura encore ses nichons à l'air dans

quelques minutes !», a-t-elle lancé, outrée, aux voisins.

Son mari, qui l'avait suivie, ajoute : «Eh ! tourne-toi donc

que je puisse voir s'ils sont mieux que ceux de ma femme

!».

Les policiers qu'on vient det lui a demandé de remettre son T-shirt. Elle a refusé et a

salué le policier Elle a marché jusqu'au parc qui borde la

rivière Speed et s'est arrêtée pour parler avec des inconnus

et en particulier avec un entraîneur de natation, Alan F.

Gwen Jacob a quitté le parc, traversé la rivière, et est renttée

dans le quartier pauvre de «The Ward», entre les rivières

Speed et Eramosa. Sur la rue Ontario, elle a croisé à

nouveau Alan, en train de faire des réparations sur sa maison.

Elle a parlé quelques minutes avec lui, quand Diane

P., 44 ans, est sortie, furieuse, de la maison d'en face : «Eh

bien ! on verra si elle aura encore ses nichons à l'air dans

quelques minutes !», a-t-elle lancé, outrée, aux voisins.

Son mari, qui l'avait suivie, ajoute : «Eh ! tourne-toi donc

que j e puisse voir s'ils sont mieux que ceux de ma femme

!».

Les policiers qu'on vient d'appeler arrivent. Ils demandent

à Jacob de se rhabiller. Elle refuse. On menace de l'arrêter.

Elle rétorque que si un homme a le droit de marcher

sans chemise, elle ne voit pas pourquoi elle ne l'aurait pas

elle aussi. On la menace à nouveau d'arrestation si elle ne remet pas son T-shirt. Elle refuse. On l'arrête.

Gwen Jacob est formellement accusée, par deux fois,

d'avoir commis un «acte d'indécence» selon l'article 173

du code criminel. «Une pour chaque sein ?», demande-telle.

Non. Une accusation portée à la suite de deux plaintes

: celle de Mme P. et celle de la police de Guelph elle-même.

L'affaire Jacob démarre dans les médias. Très photogénique,

quoique petite, les cameramen la prennent toujours

en contreplongé, ce qui lui donne un aspect menaçant.

Elle fait la tournée des émissions radiophoniques de lignes

ouvertes. Son nom est souvent mal écrit «Jacobs», et malgré

le fait que sa famille soit francophone, Radio-Canada

prononce son nom à l'anglaise.

Les médias la bombardent de questions ridicules.

Un reporter du Thompson Newspaper lui demande : «Qu'est-ce

que cela vous fait d'avoir les seins les plus connus au Canada

». Une journaliste de C B C lui demande à la sortie de la

cour si elle a exposé ses seins pour le «fun». Jacob explose :

«pour le «fun» ?? Pensez-vous que je me sois faite arrêter

pour le «fun» ?? Le cameraman regarde la journaliste avec

dégoût.

Avoir commis un acte d'indécence est un délit mineur.

Le procureur lui offre de laisser tomber les accusations si

elle promet de ne plus marcher les seins nus. Elle refuse, en

disant que la Couronne ne peut pas promettre qu'il n'y

aura plus de belles journées ensoleillées.

Les cours de l'Ontario étant surchargées, le procès traîne

pendant deux mois, soit quatre séances de une ou deux

heures, débutant le 15 novembre.

Une femme comparaît juste avant Jacob. Dans la quarantaine,

elle est accusée du vol de deux soutiens-gorges.

Elle plaide coupable. Quand elle a été arrêtée elle avait

plus de neuf cents dollars dans son sac. Selon son avocat,

elle faisait une dépression.

Suit l'affaire Jacob. L'avocat de la défense, Jeffrey

Wright, est grand et il porte une moustache blonde-rousse.

Le procureur de la Couronne, Owen Haw, est lui aussi

blond, et s'exprime avec un fort accent anglais. Le juge

Bruce Payne, dont le nom se prononce précisément comme

«pain» (douleur en anglais) est encore un moustachu

au teint rouge-brique. Derrière lui, on peut voir sur le mur

les armes du Canada, arborant cette devise : «Honni soit

qui mal y pense».

Je me demande si je suis le seul à remarquer l'incongruité

de la scène et à connaître l'origine de cette déclaration

attribuée à un roi anglais : un jour, un courtisan aurait

laissé tomber de sa poche une jarretelle. Tout le monde aurait

éclaté de rire. Mais le roi qui pensait que ce n'était pas

un acte d'indécence, aurait rabroué ses sujets pat ces paroles.

La défense présente ses témoins qui affirment ne pas

être choqués par les actions de Jacob. La couronne présente

les siens qui affirment l'être. La plaignante, Mme P., affirme

qu'exposer publiquement des seins féminins est «totalement

dégoûtant», mais elle pense que les spectacles des

danseuses de strip-clubs, qu'elle admet avoir fréquentés,

sont acceptables, car «c'est leur boulot». 

Anne S., une voisine, dit dans son témoignage : «si Jacob

avait été violée...». «Cela aurait été de sa propre faute

?» demande Wright. «Bien sûr» répond-elle !

Pendant ce temps, Jacob est assise à côté de moi. Elle

lit mes notes, rit des témoins, fait des clins d'oeil et des signes

à ses amis et lance à la ronde : «Je m'amuse comme

une folle !».

On l'appelle à la barre. Elle dit qu'elle a le même droit

qu'un homme d'exposer ses seins : «Je demande des droits

égaux, pas additionnels». Elle se défend contre la Couronne

avec esprit et le sourire aux lèvres. Le procureur est petit,

sans menton, avec un grand nez pointu qui soutient des

lunettes sans monture. Il courbe le dos. Jacob a un visage

rectangulaire, avec une mâchoire solide, un nez retroussé

et de petits yeux verts un peu bridés. Elle se tient bien

droite. Pendant l'examen du procureur, on imagine un

Bull-Terrier avec un rat.

La défense affirme que s'il y a une différence entre les

seins d'un homme et ceux d'une femme, elle n'est pas physiologique.

C'est plutôt la différence de taille et de forme.

La Couronne demande à Jacob :

«Ne croyez-vous pas que le sein féminin est un organe

qui se développe après la puberté ?

— Ce n'est pas un organe, c'est une glande. Les organes

ne se développent pas après la naissance, répond-elle.

— Où avez-vous appris cela ?

— Au cours de santé, en douzième année

— Ah ! à l'université ?

— Non, en douzième année de l'école secondaire»

Le procureur de la Couronne de l'Ontario ne semble

pas connaître le système d'éducation de la province où il

pratique.

On appelle un autre témoin. C'est un avocat sikh, barbu

et enturbanné, dénommé T.Sher S. Il est connu comme

militant des droits civils. Lui aussi, est souvent invité à des

émissions de lignes ouvertes. Résident de Guelph, il dit

avoir vu Jacob marcher les seins nus alors qu'il rentrait du

travail. Il dit avoir pensé qu'elle essayait de faire la preuve

de l'égalité de l'homme et de la femme. C'est l'interprétation

de fond qu'il a fait de quelque chose qu'il n'a pu voir

que quelques instants, à travers le pare-brise de sa voiture.

C'est pourquoi, affirme-t-il, il n'aurait pas d'objection à ce

que sa fille de treize ans fasse comme Jacob. Par contre, il

dit avoir été très offensé quand sa fille, qu'il avait envoyé

acheter des journaux, est rentrée avec un exemplaire du

Toronto Sun. Ce journal publie toujours en page trois la

photo d'une belle fille en bikini. T.Sher S. brandit ladite

page trois devant la cour et déclare être vraiment choqué qu'une fille de treize ans puisse achetet de pareilles choses

à Guelph. Mais il est lui même souvent interviewé par The

Sun et il est très improbable qu'un avocat torontois ne

connaisse pas le contenu de ce journal...

Le juge Payne lui demande de faire circuler le journal,

et la photo d'une jolie blonde en short est insérée au dossier

de la preuve.

L'avocat T. Sher S. et Jacob dénoncent l'exploitation

du corps de la femme dans les médias et dans la publicité, et

Jacob veut même interdire les strip-clubs, en disant que les

danseuses qui font leur boulot influencent les attitudes de la

société envers la femme. Or, même s'il sont tous les deux politically

correct, ils aident beaucoup la Couronne, quand ils affirment

qu'exposer des seins féminins est indécent. Jacob n'aime pas que son avocat mentionne Playboy et

Penthouse comme exemples de cas où l'étalage de photos de

femmes nues est accepté par la société. En effet, l'association

des étudiants de l'université, dont Jacob est membre de

l'exécutif, a interdit la vente de ces magazines en affirmant

qu'ils transformaient la femme en objet.

Depuis son arrestation, Jacob est soutenue par un groupe

de féministes, qui utilisent l'affaire pour promouvoir

leurs idées. Le féminisme en Ontario est calqué sur le plus

radical des modèles américains. Des écrivains vicieusement

anti-homme comme Andrea Dworkin sont présentées dans

les cours d'études féminines comme de grands penseurs. On

y étudie aussi les dernières inventions des pseudo-religions

du New Age, telles que la crystalthétapie, la pratique de la

sorcellerie, ou l'adotation de la «Great Goddess», que l'on

présente comme des mystères très anciens, si anciens

d'ailleurs que l'histoire n'a gardé aucune trace de ces pratiques.

Jacob m'a très sérieusement affirmé que les sorcières

existent, et qu'à l'instar de ses supportets, elle s'habille de

pourpre, l'ancienne couleut du féminisme. En cour, ses

amies, que je surnomme les jacobines, ressemblent à des raisins

de Californie.

Lors de l'une des séances, Jacob lit une carte commemorative

du massacre de Polytechnique, dont l'anniversaire est

célébré en Ontario comme une fête religieuse. Les hommes

doivent porter des brassards blancs pour s'excuser de l'horreur

de cet événement. Heather Menzies, écrivain d'Ottawa,

a même dénoncé les survivantes du massacre parce

qu'elles n'ont pas aidé les féministes dans leurs efforts pour

humilier les hommes.

Jacob porte aussi un pendentif en argent massif, le

symbole biologique de la femme,qu'elle a reçu en cadeau

et qu'elle suce innocemment.

La défense commet une autre erreur lorsqu'elle cite

comme témoin un éditorialiste du Daily Mercury, le quotidien

local de Guelph. Rolph Peterson y a écrit un éditorial

défendant Jacob. Mais le procureur lui demande de commenter

les résultats d'un sondage téléphonique organisé

par son journal. Les répondants ont massivement condamné

le geste de Jacob. Un monsieur qui se lamentait sur le

déclin de la moralité au Canada a demandé, par exemple,

que Jacob soit marquée au fer rouge.

Le juge Payne passe la fête de Noël à peser les arguments

des parties et rend sa décision le 17 janvier. Il ne

croit pas à l'égalité entre les seins des femmes et les seins

des hommes, et dit que ceux qui y croient ne vivent pas

dans la réalité. Cette déclatation de bon sens est diffusée à

travers le pays par la presse canadienne. Le cas est même

rapporté dans le journal d'un petit pays du Sud de l'Afrique,

le Swaziland, où les Zoulous s'amusent sans doute des pratiques

bizarres des Blancs qui interdisent aux femmes de marcher

les seins nus.

Le juge condamne Jacob à soixante-quinze dollars

d'amende, en citant les remarques insultantes qu'elle a faites

à la presse hors cour. Jacob n'hésite pas à dire aux médias

son mépris du juge, de la Couronne et de son propre

avocat, mais elle déclare à ses copines : «Nous devrions aussi

faire un procès aux médias».

L'avocat de la défense est accablé par la décision, lui

qui, au début, était si sûr de gagner sa cause. Ignoré de tout

le monde, il reste assis à sa place, immobile et tête baissée,

tandis que Jacob est entourée de médias et d'amies qui l'embrassent

longuement devant les reporters.

En sortant de la Cour, elle déclare aux médias : «Je me

fous de ce que dit le juge, je me fous de ce système patriarcal

», et elle ajoute : «Je ne peux pas croire que le juge puisse

être aussi sexiste. C'est une violation de mon droit à la

liberté de parole. Je ferai certainement appel».

Après le procès, je me retrouve au restaurant avec une

autre journaliste de C B C et les jacobines. L'une d'entre elles

déclare aux journalistes que les «hommes ne sont pas

tous mauvais. Il y en a, poutsuit-elle, qui réclament l'abolition

de ce système patriarcal». Dans sa bouche, cela ressemble

à un compliment. Une autre femme vêtue de pourpre

se lance dans une diatribe contre les pauvres hommes

qui portent ces rubans blancs : «Ce n'est pas assez. Peutêtre

ne les portent-ils que pour impressionner les filles !».

Jacob veut faire appel, mais la Cour a déjà rejeté l'argument

selon lequel les seins de l'homme et ceux de la

femme sont égaux en vertu de la Charte canadienne des

droits et libettés. Dans le procès d'un homme accusé de

violence sexuelle parce qu'il avait frappé les seins d'une

femme, la cour avait refusé de réduire l'accusation à la violence

simple, comme cela aurait été le cas si l'agressé avait

été un homme. Or, dans sa décision, le juge Payne a déclaré

que, dans certains cas, le sein d'un homme pouvait faire

l'objet de poursuite. Ainsi, Gwen Jacob, a réussi à exposer

les hommes à des poursuites, elle qui disait au début qu'elle

n'avait cherché qu'à se mettre à l'aise !

Originaire de Montréal, Mark Bellis, 31 ans, est correspondant à Guelph pour le Toronto Sun

et la Société Radio-Canada.